La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se brise, Là-bas, d’un flot d’argent brode les noirs îlots.
De ses doigts en vibrant s’échappe la guitare. Elle écoute… Un bruit sourd frappe les sourds échos. Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos, Battant l’archipel grec de sa rame tartare ?
Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour, Et coupent l’eau, qui roule en perles sur leur aile ? Est-ce un djinn qui là-haut siffle d’un voix grêle, Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?
Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? — Ni le noir cormoran, sur la vague bercé, Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé Du lourd vaisseau, rampant sur l’onde avec des rames.
Ce sont des sacs pesants, d’où partent des sanglots. On verrait, en sondant la mer qui les promène, Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine… — La lune était sereine et jouait sur les flots.
2 septembre 1828
Victor Hugo, Les Orientales, 1829
La collection écumes née au cœur de l'océans, elle s'inspire de la puissance abyssale du vivant, pour créer trois pièces uniques ; Écume des boucles d'oreilles qui mélange le charisme de la baleine et la mysticisme de la lune, la broche Nautile qui met en avant la beauté et toute l'histoire derrière cette animal née il y a des siècles, bien avant l'homme, et finalement le mobile méduse qui mêle le végétal avec les feuille des saule pleureur et la magie et la beauté des méduse, tout en offrant une seconde vie à cette magnifique opale de 1920.
Chaque créations est uniques et est disponible à l'achat sur ma boutique, où vous pourrez en découvrir tous les secrets.
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